Né à Alep, (Syrie) en 1938, il commence l’étude du violon avec son père et un professeur russe Michaël Boricenko. Agé de 13 ans, il quitte sa famille et la Syrie, vient s’installer avec son frère Nejmi (12 ans) à Paris, poursuivre ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique. Il y obtient ses premiers prix : Harmonie (1960), Contrepoint et fugue (1961), Composition (1965) et Direction d’orchestre (Henri Challan, Marcel Bitsch, Jeanine Rueff, Noël Gallon, Tony Aubin, Olivier Messiaen, Robert Blot, Manuel Rosenthal).
De 1967 à 2003, il partage son temps entre la composition, la direction d’orchestre et le professorat : Professeur d’Harmonie au Conservatoire de DAMAS, Professeur de Formation Musicale au Conservatoire de Suresnes (et classes d’Harmonie), Professeur d’Ecriture (harmonie, contrepoint) et d’analyse harmonique au Conservatoire Supérieur de Paris CNR. Chargé de cours à l’Université de Paris Sorbonne U.E.R. de Musique et de Musicologie.
De 1980 à 1996 Membre de la Commission Pédagogique auprès de la Fédération Nationale des Conservatoires. Auteur des Textes des Examens d’Harmonie du Conservatoire Supérieur de Paris et d’Oeuvres imposées aux examens et concours de fin d’année dans plusieurs pays. Distinctions : Médailles d’Honneur Régionale, Départementale et Communale, Médailles d’Argent de la ville de Suresnes, Médailles d’argent de la ville d’Alep en 2010.
Auteur d’ouvrages didactiques et d’oeuvres pour Instruments divers, Soliste et Orchestre, Orchestre à Cordes, Orchestre de Chambre, publiés aux Editions BILLAUDOT, LEDUC, JOBERT, HAMELLE, HARPOSPHERE, et FERTILE PLAINE.
Son séjour dans la classe d’Olivier Messiaen lui a
permis de découvrir la liberté sans pour autant se défaire de l’empreinte de la belle musique celle de Fauré, Debussy, Ravel… Ses oeuvres sont écrites dans un langage musical universel, inspiré des thèmes et éléments rythmiques appartenant à la musique traditionnelle orientale. Il a utilisé des instruments du proche orient dans YAZKA (kanoun, nay, oud, bouzouk), créée à la télévision de Damas et les sonorités de la langue arabe comme instrument de musique dans OUBLIE CE QUE TU AS APPRIS (textes en arabe d’auteurs Soufis du IX au XIII siècle), présentée à la Tribune Internationale des Compositeurs à l’UNESCO.
Dans CAHIER DES LEGENDES, quelques pièces ont été créées sur un PIANO A QUART DE TON à l’UNESCO à Paris. IMAGE D’ANTIQUITE est écrite dans le mode qui réunit le pentacorde Athar Kindi et le tétracorde Hidjaz. Il a adapté dans « LA PLUIE QU’ONT VERSEE LES ETOILES » le poème ougaritique de Baal et Anat, dans DIADEME un texte des Mille et une Nuits et dans ROUBAYATES des poèmes d’Omar Khayam.
Quelques unes de ses oeuvres ont été crées en France par des orchestres renommés : l’étincelle de silex (SACT EL ZIND) par André Girard à l’ORTF, BAAL ET ANAT par Pierre Menet, théâtre Gérard Philipe St Denis, SPLENDEURS OUBLIEES par Robert Blot, salle Gaveau, VENTS DES SABLES par HC Fantapié.
Quintette pour le festival de Damas a été créé à l’Opéra de Damas en 2008 (clarinettiste : Kinan Azmeh).